Monsieur,
Vous êtes le Directeur de,
l’ANSES, « Agence Nationale de Sécurité
Sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail ».
Je suis étonné de constater, aujourd’hui, le
silence de votre agence sanitaire concernant l’intolérance au gluten d’un nombre
toujours plus important d’individus.
Ce phénomène est mondial, mais des solutions locales doivent répondre au
désordre global.
Les
solutions locales, si je ne me trompe pas, devraient être initialisées
par votre agence.
Petit historique :
Dans les
années 1950, M Norman Ernest Borlaug, brillant agronome spécialisé en
génétique, est à l’origine de « la révolution verte », dont le
but a été d’enrayer les famines par la culture de nouvelles variétés de blé.
Ces
variétés plus productives, plus
résistantes aux maladies, dont la taille est contrôlée ont été obtenues
par la technique de rétrocroisement (croisements
successifs de plusieurs variétés Blés...).
50 ans plus
tard, le résultat est catastrophique.
Car introduire de nouveaux gènes, n’est pas anodin
puisque de plus en plus de personnes souffrent d’hypersensibilité aux protéines
du gluten.
Au dire de certains scientifiques, à plus ou moins
long terme, tout le monde deviendra
hypersensible au gluten.
Quel est le rôle d’un
organisme sanitaire ?
Si l’objectif en 1950, était louable, le résultat est lui
beaucoup plus dérangeant.
Aujourd’hui, il paraîtrait qu’au moins 10% des français seraient intolérants au gluten..
Plus tous ceux qui ne se posent pas de questions sur les
causes de leurs problèmes de santé.
Vous attendez quoi ?,
pour faire le nécessaire afin de relancer la culture les blés anciens qui sont
moins riches en gluten et qui
redonneraient au pain et aux produits
dérivés de la farine de blé, leur place
dans l’alimentation.
Il n’est jamais trop
tard pour bien faire.
J’attends donc de connaître, les actions que votre organisme sanitaire va initialiser pour relancer,
à grande échelle, la culture des blés
anciens.
Cordialement.
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